En Valais, la transmission d’un patrimoine immobilier ou financier s’opère dans un cadre fiscal singulier parmi les cantons suisses : il n’existe pas de droit de succession en ligne directe. À l’inverse de plusieurs régions où les héritiers – enfants ou conjoint – sont soumis à une imposition sur les biens reçus, la loi cantonale valaisanne préserve l’intégralité du legs familial dès lors qu’il est transmis à des descendants directs ou à l’époux survivant. Cette particularité s’inscrit dans un choix politique affirmé, favorable à la conservation et à la pérennité du patrimoine au sein des familles locales.

Cependant, l’exonération ne s’étend pas à tous : les héritiers indirects (frères, sœurs, neveux, tiers) restent soumis à un barème d’imposition spécifique, progressif selon la valeur de l’actif transmis et le degré de parenté. La législation valaisanne veille ainsi à distinguer l’héritage familial direct – encouragé par l’absence de prélèvement – de la transmission élargie qui demeure partiellement taxée.

Pour les propriétaires immobiliers ou détenteurs d’avoirs, ce régime fiscal offre un cadre de planification successorale particulièrement favorable, favorisant les transmissions intergénérationnelles sans pénalisation financière. Cette disposition s’applique tant aux résidents valaisans qu’aux non-résidents détenant des biens dans le canton, sous réserve d’une évaluation précise de la situation patrimoniale et familiale.

LIENS

Impôts donations et successions, taux d'impôt, schéma (PDF, Etat du Valais)

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